Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

irina miles
irina miles
Messages : 85
Date d'inscription : 17/07/2023

A new beginning has come


Nous avons pris notre temps pour arriver. Quand on est arrivé en Californie on a pris les chemins des écoliers, les routes bucoliques, les petits villages typiques avec les maisons colorées. Si bien que nous sommes arrivés en milieu d’après-midi à la villa. J’avais prévenu Kal qu’il risquait de croiser deux trois personnes, je lui avais juste demandé d’être naturel, et qu’ils ne l’embêteraient pas. En fait en arrivant, on a été accueilli par le silence et le calme. A part les quelques ouvriers de la villa, personne n’est venu nous saluer. En levant les yeux au balcon central, Michael buvait un café nous observant. Enfin je pense qu’il observait Clark. On rentre dans la demeure dans un style colonial soigné et rénové du sol au plafond. On passe le vestibule et on arrive dans un grand salon avec une cheminée, avec un imposant tableau représentant le co-fondateur de la fondation, et l’homme à qui je devais tout : Devon Miles.

- Bonjour Père… Je suis rentrée.

Nous reprenons alors un petit couloir menant sur un vaste escalier secondaire, qui mène directement à l’aile du jardin. On arrive rapidement devant une porte en bois massif et sobrement sculptée, j’ouvre la porte.

- Nous y sommes, c’est ta chambre pendant la durée de ton séjour. C’est la plus calme et une des plus isolées. La majeure partie des membres de la Fondation n’habitent pas au manoir, mise à part Gabriel et moi. Occasionnellement quelques membres du staff technique de KITT vont et viennent, mais cela ne devrait pas troubler ta tranquillité. Juste… Je souhaiterais que tu ne…. Euh… Sois… euh… Pas trop sauvage avec les rares personnes que tu pourrais croiser… euh… Je sais que tu vas voir personne… Mais… Je te demanderai… eh… Juste la base… Avec eux…

En réalité, je ne savais pas comment lui dire en prenant des gants (ce qui n’est pas mon fort), d’accepter qu’on le salue et qu’on lui parle de la pluie et du beau temps, sans qu’il ait l’impression qu’on trouble sa tranquillité. Les anciens de la Fondation savent qui il est et pourquoi il est là : pour avoir la paix et tout doucement se réinsérer dans la vie. Je ne voulais pas le froisser, mais j’espérais qu’il se comporte bien avec les gens d’ici, qu’il ne soit pas totalement un ours mal luné qu’on a sorti trop tôt de son hibernation.

- Je suis à l’opposé de l’aile, au-dessus de la piscine, là où tu as pu apercevoir les sapins toute à l’heure. Au même étage. Gabriel est côté cour, proche du bureau principal de Michael. Il passe par l’autre escalier. Tu as une cuisine d’Eté si tu as faim, il y a toujours des petites choses sympas à manger ou à se cuisiner. Si tu veux manger avec nous ce soir, tu seras le bienvenue, bien que j’ignore si Gabi ou Michael seront là.

La présence de Kal allait aussi me faire un peu de compagnie le soir, car quand Gabi est en mission de son côté ou au FBI, Michael chez lui avec son fils ou quelque part en ville et que le staff n’est pas là, la maison est vite vide.
Kal-El
Kal-El
Messages : 31
Date d'inscription : 23/08/2023
Age : 57
A new beginning has home Je sais qu’Irina voulait que ma transition vers le monde soit la plus douce possible mais je devais encore savoir ce que je voulais faire, comment le faire et surtout être un peu moins renfermé et m’ouvrir un peu plus. Après que j’ai rangé mes effets et mis mon uniforme tout au fond d’un placard, je m’étendis sur le lit les mains derrière la tête en fixant le plafond. Est-ce que je retrouverais un sens à ma vie ici? Des réponses à mes questions même? Comment serait ma vie maintenant. Je sais quelque part qu’Irina avait raison. Les enfants, les malheureux avaient droit à cet espoir que j’apportais… mais comment serait accueilli mon retour. Je grognai en me tournant sur le côté fixant l’extérieur calme et paisible. Je me levai lentement et allai prendre appui sur le cadre de fenêtre et voir que l’endroit était vachement isolé donc que je savais tranquille. Après un moment je sortis de ma chambre pour déambuler lentement dans le manoir à la recherche d’Irina. J’avais déjà oublié le couloir à prendre. Génial maintenant je devais retrouver ma route. Ce n’était pas les bâtiments de la Justice League là où on se retrouvait facilement. Ici à croire qu’on voulait que les gens se perdent. Cependant je pouvais quand même admirer le décor, les tableaux, les sculptures. C’était un endroit majestueux et loin de la ferme de Smallville. Mais ce n’était pas tout. Je voulais trouver irina. J’avais été seul longtemps et maintenant il me semblait que je m’accrochais à elle comme un gamin à sa mère. Peut-être de peur de ne plus jamais remonter et redevenir qui j’étais. Mais force d’admettre qu’au travers de ma promenade dans les couloirs… bien je m’étais perdu.

- Génial Kal… bravo.

Je poussai un soupir quand je vis quelqu’un passer devant moi, je le hélai doucement. Gentiment je demandai où je pourrais trouver Irina coutant attentivement les directions de l’employé. Je le remerciai tout aussi gentiment et avec un sourire gentil en prime et pris la direction donné. Premier couloir ensuite à droite je continue je prends les escaliers, à gauche ensuite… et voilà que j’arrivai près de la tonnelle où une table était dressé quelque victuailles sur la table cherchant la jeune femme. Cependant, je n’eus pas à attendre longtemps, je l’entendait s’affairer dans la cuisine. J’y allai donc et souris de la voir jouer au gentille femme de maison.

- Ça a l'air délicieux tout ça.

Je lui fis un sourire, peut-être le premier vrai sourire depuis…. depuis vachement longtemps en fait. Je me raclai la gorge et m’appuyai mes bras croisés sur le comptoir mon regard vers la jeune femme.

- Je sais que je te l’ai dis plusieurs fois mais… Merci Irina, ça me fait… ok ça serait te mentir te dire que ça me fait du bien parce qu’en fait… je suis encore bien tiraillé et ça me fatigue. Je sas, tu vas me dire de prendre le temps mais on dirait que… je penchai la tête car c'était vachement lourd de ne plus me comprendre. Je ne me comprends plus en fait.

Je poussai un soupir long comme ma vie finissant par relever la tête vers mon amie espérant qu’elle puisse… bien m’aider, elle ne le pourrait pas tant que ça. J’en avais marre de toujours tout retourner dans ma tête sans cesse. C’était épuisant.

- Je peux t’aider à faire quelque chose question que je me sente utile.

Je priais presque qu’elle me donne quelque chose à faire même dans les jours à venir il faudra que je trouve quelque chose à faire sinon je crois que je vais devenir complètement dingue.
©️ 2981 12289 0
irina miles
irina miles
Messages : 85
Date d'inscription : 17/07/2023

A new beginning has come


Je me sentais con, une fois la porte refermée. Evidemment qu’il était encore capable de se tenir en société… J’avais peut-être été un peu forte… Je lui avais promis la tranquillité, mais pas être un ermite. Il savait qu’il y avait des vas-et-viens dans le manoir régulier, mais il avait accepté quand même du moment qu’il n’était pas forcé de parler d’un possible retour ou de Lois.

J’avais été ravi quand il m’avait dit qu’il mangerait avec nous ou moi ce soir. Après tout, oui, ce serait mieux que comme des solitaires que nous sommes chacun de son côté.

Je l’avais donc laissé ranger ses affaires, en tête avec lui-même. Je suis de nouveau arrivée dans la cuisine principale, je me suis fait un thé, j’ai mis une bouteille de bulles au frais et j’ai commencé à bricoler un plat pour ce soir. Oh rien de très glorieux une petite salade du jardin avec des tomates et des poivrons, et dire que j’étais née quand ils les ont découvertes. Cette pensée m’amusa et fit apparaître un léger sourire. J’ai rajouté une boîte de thon aromatisé au citron, mais attention d’une petite conserverie familiale sur le port, proche des docks.

J’ai fini par sortir une tarte flambée maison que j’avais faite il y a quelques jours. J’avais juste oublié de l’emmener à Smallville. Cela aurait fait un repas et ça aurait évité à Martha de faire la cuisine.

J’ai farfouillé dans le congélateur à la recherche d’un dessert intéressant, des glaces. Bon, j’espérai mieux, mais les esquimaux feront le nécessaire.

Je suis alors montée voir Michael, qui était avec Tante Bonnie, et Oncle RC3. Même s’ils ne faisaient pas partie de la famille de sang, qui était morte depuis longtemps, ils m’avaient accueilli comme l’une des leurs, et avaient veillé sur moi. Et puis s’ils étaient à nouveau réunis, c’était un peu grâce à moi. Je suis restée avec eux une bonne heure, jusqu’à ce que Bonnie et RC repartent.

Je suis allée prendre une douche et j’ai dressé une table pour trois à tout hasard sous la tonnelle dehors dans le verger. J’ai finalisé la salade et allumé le four pour enfourner la tarte le moment venu.
Kal-El
Kal-El
Messages : 31
Date d'inscription : 23/08/2023
Age : 57
A new beginning has home Je sais qu’Irina voulait que ma transition vers le monde soit la plus douce possible mais je devais encore savoir ce que je voulais faire, comment le faire et surtout être un peu moins renfermé et m’ouvrir un peu plus. Après que j’ai rangé mes effets et mis mon uniforme tout au fond d’un placard, je m’étendis sur le lit les mains derrière la tête en fixant le plafond. Est-ce que je retrouverais un sens à ma vie ici? Des réponses à mes questions même? Comment serait ma vie maintenant. Je sais quelque part qu’Irina avait raison. Les enfants, les malheureux avaient droit à cet espoir que j’apportais… mais comment serait accueilli mon retour. Je grognai en me tournant sur le côté fixant l’extérieur calme et paisible. Je me levai lentement et allait prendre appui sur le cadre de fenêtre et voir que l’endroit était vachement isolé donc que je savais tranquille. Aprés un moment je sortis de ma chambre pour déambuler lentement dans le manoir à la recherche d’Irina. J’avais déjà oublié quelque couloir prendre. Hé merde… La chance je vis quelqu’un et doucement je l’interpellai lui demandant où je pourrais trouvé la jeune femme. Après ces indications je le remerciai poliment et pris le chemin qu’il m’avait dit.

ENFIN! J’étais arrivé sous la tonnelle et je la vis ce qui me fit sourire doucement.

- Tout ça a l’air bon Irina.

Je m’avançai en posant mes mains sur le dossier d’une chaise et faisant un tour visuel pour revenir sur Irina.

- Il y a d’autres gens qui se joindront à nous ou on sera que tout les deux? Puis si tu as besoin d’un coup de main… je peux aider.

Je me sentais un peu gauche, pas trop à ma place même mais je faisais un effort. Colossal effort même dans mon cas. Puis je n'étais pas un empoté non plus, je savais cuisiner . Ou apporter des trucs si elle avait besoin. Je me sentais complètement paumé en ce moment. J'étais loin de chez-moi, encore entrain de chercher mes repères en plus irina me demandait d'être un minimum sociable. Tout pleins de défi en ce moment. Mais l'endroit était parfait, la température semblait même c'est mise de la partie pour facilité mon arrivée.

- Je sais que je te l'ai dit mais merci Irina. Je... je vais tenter de remonter mais en ce moment je me sens complètement tiraillé.
©️ 2981 12289 0
irina miles
irina miles
Messages : 85
Date d'inscription : 17/07/2023

A new beginning has come


Je ne peux pas m’empêcher de tressauter quand j’entends la voix de Kal derrière moi. Je l’ai ni ressenti ni entendu arriver. C’est une des rares personnes avec Lestat capables de me surprendre. D’autres ont essayé, mais jamais n’ont réussi complètement à arriver à un tel résultat.

- Si ça te plait, tant mieux, J’ignore si Gabriel ou Michael vont manger avec nous, alors j’ai mis un couvert en plus à tout hasard, j’espère que cela ne t’ennuie pas.

J’avais sans le vouloir, précédée sa question. Non je ne souhaitais pas d’aide. Quoiqu’il en soit, je comptais commencer sans eux, car je n’étais jamais sûre de leur présence. Au moins quand Frank était là, je savais s’il se joignait à nous ou pas.

Je suis allée furter dans le frigo du bar extérieur et j’en ai sorti deux bières, je sais qu’il en boit, alors je lui montre prête à sortir autre chose si cela ne lui plaisait pas.

IL me remercia une nouvelle fois, me faisant part à nouveau du combat intérieur qui le hantait. Une fois les boissons choisies, nous nous sommes installés sur un banc non loin de la table, face à la nature verdoyante et luxuriante, malgré la température tiède en cette fin de journée et sèche.

- Kal… Je sais que ce n’est pas facile, et que je t’ai un peu brusqué… Mais… Si je t’ai emmené ici, c’est pour que tu puisses te reconstruire à ton rythme, en m’ayant comme garde-chaume et en cas de besoin. Je ne peux pas faire de miracles, mais je te promets d’être là si tu as besoin de moi. D’autre part, à mon avis si tu décidais de revenir en tant que Superman… Il y aurait un temps pendant lequel, je pense, le peuple de la Terre sera méfiant, craintif que tu disparaisses une nouvelle fois… Mais rien d’insurmontable.

Lorsque pendant un an, il a été laissé pour mort, c’est comme si pour le monde, le deuil était mondial et partageait ma peine, mais si peu comparé à la perte que j’avais subi. On se supportait Lois, Martha et moi… Elle avait d’ailleurs refusé que je récupère la ferme à la banque, elle disait ne plus rien attendre de cet endroit. Heureusement au retour de Kal, Bruce a fait le nécessaire…
Kal-El
Kal-El
Messages : 31
Date d'inscription : 23/08/2023
Age : 57
A new beginning has home L’endroit était parfait, la température était parfaite et même si je ressentais se tiraillement constant, n’empêche que je sentais qu’ici je pourrais redevenir un peu plus moi-même. Peut-être retrouver aussi de l’ancien Kal que j’étais. Bon pas totalement je sais que j’aurais un peu, beaucoup de boulot mais quand même, je pourrais retrouver qui j’étais. Ce qui me surprit était de la voir sursauter alors qu’en général elle avait une bonne oreille. Je souris doucement me disant que je n’avais pas tout perdu de mes capacités silencieuses visiblement.

- Non ça ne me dérange pas s’il y d’autre gens. tu as dis toi-même que je devais être sociable alors… autant commencer tout de suite non?

Tout semblait prêt alors je n’avais pas besoin de l’aider visiblement. Pas plus grave que ça, on profiterais du moment pour manger, parler. Voire socialiser si quelqu’un se pointait. Quand elle me montra une bière je hochai la tête lentement en souriant poliment. En prenant la bouteille, je la remerciai une nouvelle fois en lui partageant mon tiraillement intérieur. Est-ce qu’elle avait connue pareille chose elle aussi? C,était épuisant de sentir son cerveau toujours rouler dans les questions, les suppositions, les si et les peut-être. Des fois, comme en ce moment j’aimerais bien mettre ma tête sur stop pour me donner une pause. Malheureusement c’était impossible donc je devais faire mon chemin. Débouchant ma bière, je pris une gorgée en faisant claquer ma langue et tournant la tête vers elle.

- Je pense que j’avais besoin de me faire brusquer non? dis-je un ton légèrement moqueur et retournant mon attention sur la nature verdoyante.Je sais que tu seras à mes côtés Irina, tu l’as toujours été en fait. Je n’ai pas encore pris ma décision pour mon rôle, j’ai même mis mon costume au fond du placard.

Je pris une inspiration et prit une nouvelle rasade de ma bière. Je restai un moment silencieux car une nouvelle fois je me sentis prit entre remplir mon devoir et juste ne rien faire simplement. Cependant je devais être honnête avec moi-même voler me manquait. Couper tout mes sens était un travail de chaque secondes. Ne plus secourir les gens, aider un enfant, une femme,un homme, les malheureux et les nécéssiteux me manquait. J’étais l’enfant de deux mondes différents et quelque part je me sentais redevable à la Terre et ses habitants. Je posai ma main sur celle d’Irina en la serrant doucement et tournai mon regard vers elle.

- Merci d’être mon amie Iri. Merci d’être là.

Je me penchai vers elle et lui fit une bise sur le front comme j’avais fait des milliers de fois bien avant aujourd’hui. Signe d’affection et d’amitié envers elle.

- Et si on allait manger un peu? Question que tu n’ai pas cuisiné pour rien.

Je me levai et pris place lentement à la table et me servit après qu’elle l’ai fait. C’était exquis! Je regardai la jeune femme et lui fit un sourire pour signifier que j’aimais bien et que c’était très bon. Mine de rien Irina cuisinait très bien et c’était un délice à chaque fois.

- J’ai toujours aimé manger dehors. Des fois Jonathan sortait une grosse table à pique-nique et on mangeait comme ça, au soleil. On dirait que rien goûte pareil, on dirait même que c’est meilleur. Je sais pas c’est…différent. Tu trouve pas toi?

Je tournai mon regard bleu et le plantai dans le sien en le fouillant un moment. J’avais vraiment de la chance que l’avoir dans ma vie, c’était une personne précieuse pour moi.
©️ 2981 12289 0
irina miles
irina miles
Messages : 85
Date d'inscription : 17/07/2023

A new beginning has come


Le temps passe, le repas se passe bien. J'ai essayé de faire simple, de faire bon, et le fait de ne voir personne venir m'arrangerai presque. Au cours du repas, il a plusieurs fois proposé son aide, que j'ai gentiment refusé. Plusieurs fois il m'a également remercié d'être là, je souris, j'acquiesce et je réponds toujours la même chose, « de rien ! »

Il me racontait plusieurs souvenirs, quand son père était encore en vie. Je souriais, je me souvenais de ces pique-niques improvisés. « Ne laisse pas Clark tomber... Il aura besoin de toi plus tard... » m'avait demandé Jonathan quelques semaines avant le cyclone. J'avais été là au début, pendant, et je serai là, à la fin. Il y a déjà eu une fin, mais je n'étais pas là quand Kal a affronté Doomsday, je n'étais pas là quand il s'était sacrifié, j'étais arrivée trop tard.

Quand il est revenu un an plus tard, j'ai eu peur qu'il ait changé, se faire tirer de la tombe avec un artefact alien peut laisser des traces, autant que d'être engendré par un vampire.

Le pack de bières descend tranquillement. La glace aussi.

- Les jours d'Equinoxe et de Solstice, on se rassemblait autour d'immenses brasiers, pour honorer les Dieux, danser, présenter des offrandes. Les enfants nés lors de ces événements, sont vus comme des élus. Des êtres issus de forces divines. Ca n'a jamais été oprouvé, mais ça faisait partie de nos croyances.

Des souvenirs, ça peut tellement blesser. Mais en vrai ça peut aussi soulager une peine passagère.

On s'installe à la nuit tombée devant un brasero dans des chiliennes (chaises longues en tissu, assises) pour regarder les étoiles. J'avais une envie, mais je ne savais pas comment la soumettre. Je plongeais mes yeux dans les siens. Plusieurs fois, plus bleu que la mer, plus bleu que le ciel, mais il lui manquait ces irrésistibles étoiles qui parsemaient autrefois son regard. Il ne sera jamais à moi. Il y aura toujours le fantôme de Lois. De son enfant à naître... De ce qu'il a perdu et ne reverra pas avant des années ou des siècles, comme moi. Moi de toute façon je sais déjà où ira mon âme lors de ma mort... Dans le néant...

Je le regarde encore une fois... Avec un sourire malicieux.

- Je veux pas de brusquer, mais... Et si tu m'emmenais faire un tour... *Je désigne le ciel* Là-haut ?
Kal-El
Kal-El
Messages : 31
Date d'inscription : 23/08/2023
Age : 57
A new beginning has home  Ce qui était chouette avec Irina c’est que je pouvais lui raconter n’importe quoi et je n’avais pas l’impression d’être un idiot de première. Bon en vrai pas que je le sois mais être de deux espèces c’étaient parfois déroutant et je tentais justement de remonter la pente. Ma venue ici était nécessaire et je m’appliquais à ne pas être un invité trop lourd. Je partageais des souvenirs avec mon amie justement pour lui démontrer que je pouvais être justement “civilisé” comme elle me l’avait demandé. Mon père avait toujours été mon complice pour mieux me comprendre mais aussi à comprendre ce monde qui pouvait être difficile à saisir et tout ça en m’élevant pour devenir un homme. Ma mère avait toujours été d’une tendresse qui me réchauffait le cœur et elle m’avait aimé et choyé comme si elle avait été ma mère biologique. Je me rappelle de la peine qui avait traversé son regard quand Jor-El avait fait son “apparition”. Elle avait bien tenté de le cacher mais je l’avais vu et je m’étais empressé de la rassurer. Quand Irina me partagea un de ses souvenirs, je tournai le regard vers elle et souriais doucement en l’écoutant.

- Ça devait être beau…

La nuit tombant lentement, nos estomacs repus je regardais la couverture noire et ces milliers de points brillants en me rappelant comment c’était magnifique. Je pouvais toujours voler, ça ne m'engageait pas à reprendre mon rôle de protecteur de la Terre. Je sentais souvent le regard d’Irina sur moi et à chaque fois nos regards se rencontrèrent et je la rassurais d’un sourire, certain qu’elle s’inquiétait de mon état. Seulement quand elle me demanda de l'emmener faire un tour, je fronçai les sourcils une seconde en relevant la tête. Je jetai un coup d’oeil au ciel pour finalement revenir dans son regard. Je ne pourrais pas lui montrer la terre vu de l’espace sinon elle allait mourir de ne pas avoir d’air alors je calculais rapidement que je pourrais lui faire un tour un peu plus haut que les nuages. Je me levai en lui tendant la main et l’aidai à se lever.

- Alors accroche-toi bien.

Je la collai contre moi enserrant sa taille solidement pour éviter qu’elle ne tombe et lui jetai un coup d'œil pour m’assurer que ça allait toujours et d’un bond, nous étions décollés du sol et son passa les minces nuages pour parcourir la ville de Los Angeles. Pas trop rapidement mais assez pour qu’elle comprenne ce que je voulais dire. On voyait les petites lumières de circulation, les phares des automobiles qui zigzaguaient dans les rues, les passants étaient de minuscules points mouvant sur les trottoirs. On passa un long moment dans le ciel, alors que je la tenais toujours aussi fermement contre moi. Parfois j’accélérais la vitesse, qui était moindre que sa vitesse vampirique mais quand même. Juste assez pour sentir ses bras se resserrer autour de mon cou. Je pense que nous avons parcouru une bonne distance et que j’avais voler pendant prêt d’une heure quand je revins au manoir faisant une lente descente pour poser nos pieds au sol. J’étais plus léger, plus détendu aussi. Je relâchai mon étreinte lentement mon regard rencontrant le sien, peut-être pas aussi pétillant qu’avant mais plus qu’à mon arrivée.

- Voilà la vue que j’ai quand je vole. Mais la vue de l’espace est juste époustouflante…
©️ 2981 12289 0
irina miles
irina miles
Messages : 85
Date d'inscription : 17/07/2023

A new beginning has come


- Oui, mais pour l'enfant que j'étais jadis, c'était terrifiant! Le feu, les visages peints ou portants des masques,...

Je pensais alors à cet instant, que j'avais fait un sacré bout de chemin et Kaël allait être très surpris e me revoir, il ne s'attend pas que je sois devenue forte. Encore faudrait-il qu'il soit toujours en vie. Je pense alors à cette vidéo de surveillance que KITT a trouvé. Pourquoi il n'y en a pas d'autres? Pourquoi j'ai l'impression que ces meurtres sans queue ni tête, sont son œuvre?

Je songeai alors à Kal et ma proposition, du moins ma tentative peut-être vaine de le faire sortir d'avantage de sa coquille. Et sa réaction, quand il fronça les sourcils, semblait me donner raison. Mais en réalité, j'étais bien loin du compte! Il pouvait encore me surprendre et cette chose me ravit. Quand il tendit sa main vers moi, il ne me fallut pas longtemps pour me mettre à la verticale, droite comme un "i", avec un large sourire entendu et satisfait aux lèvres.

Quand il me prit contre lui et m'arrima solidement dans ses bras, je me suis sentie fébrile, je n'avais pas senti ça depuis... Longtemps! Cette sensation de sécurité, de chaleur. Et puis ce cœur qui s'accélère subitement dans ma poitrine. Ces picotements dans le ventre, agréables malgré tout. Quelque chose se réveille...

Pas que je ne sache pas voler, bien au contraire. Mais quand Kal était plus jeune, il aimait souvent voler à mes côtés, au départ juste pour améliorer ses capacités, puis comme un jeu, et souvent il me prenait contre lui et m'emmenait un peu plus haut que je ne le pouvais. Et cela, n'était pas arriver depuis que Kal avait appris que Lois était enceinte et qu'il allait être père à son tour. Il m'avait pris dans ses bras après être arrivé sur la terrasse du manoir comme une balle sans un mot, et nous avait envoyé tous les deux hauts dans le ciel. Je ne l'avais que peu vu si heureux dans toute sa vie...

J'ai envié la maternité de Bonnie, d'April et de Loïs. Moi je n'avais pas eu cette chance. Quand Leander a disparu, il ne m'a pas fallu longtemps pour perdre l'enfant que je portais. Et depuis, la maternité m'avait été refusé. Alors j'avais pris soin des enfants de mon entourage. Clark, la fille de Bonnie, de Joe...

Nous sommes restés longtemps en l'air, j'étais bien, là-haut, dans ses bras, là où rien ne pouvait m'atteindre. Je n'avais pas envie de redescendre à la réalité. C'est alors qu'il amorce doucement sa descente après avoir fait une longue balade. Je me blottis un peu plus contre lui, comme si je retrouvais ce besoin, cette "addiction" à lui. Quand on arrive enfin dans l'herbe fine du parc, non loin de notre point de départ, mes yeux se lèvent vers lui. Ils se sont éclaircis directs quand je me suis aperçue que quelques étoiles avaient constellées son regard.

Il me parle de la vue de l'espace. Mais moi je l'ai ma galaxie, dans ses yeux bleus... Le monde réel, le vrai Espace, je m'en fiche, tant que je peux revoir ces étoiles dans ses yeux. Je suis encore très proche de lui quand nous arrivons si bien que je me remets dans ses bras encore un peu. Quitte à le braquer un peu, je pose doucement ma main sur sa joue et mes yeux lui crient un immense merci, alors que je cherche ces étoiles qui m'ont tant manquées.
Kal-El
Kal-El
Messages : 31
Date d'inscription : 23/08/2023
Age : 57
A new beginning has home Sa proposition était surprenante certes mais pas complètement irréalisable. Je pouvais bien le faire après tout le mal qu’elle s'est donné pour moi et le temps qu’elle me donne justement pour revenir d’entre les morts et ainsi prendre une décision éclairée pour la suite. On l’avait fait combien de fois auparavant? Tellement de fois que je ne les compte plus en fait. Plus avec Lois évidemment mais depuis? Depuis… jamais en fait, mais j’étais complètement disparu des radars. Je le fis donc en parcourant le ciel, fendant les nuages, regardant la ville sous nous et quelque part, j’aimais bien la sentir contre moi, ses bras se serrer autour de mon cou quand j’accélérai ou que je montais un peu plus haut. C’était parfait comme moment en fait. Juste parfait. J’étais bien, calme et je retrouvais un semblant de joie de vivre, une certaine bonne humeur. Même en nous reposant doucement au sol, je me sentais légèrement moins torturé, plus calme, plus serein. Son regard se lève vers le mien et doucement je relâche mon étreinte en lui disant comment la vue de l’univers était magnifique. Elle se lova un peu plus contre moi et contrairement à se que j’aurais pensé, ça me faisait un bien fou. Une douce chaleur émanant de l’intérieur, un sentiment de bien-être que je ne pensais plus possible.

Mon regard se baissa vers elle quand elle posa une main sur ma joue et ses prunelles étaient si brillantes, si scintillantes que je ne parvenais pas à détacher mon regard du sien. Je chassai doucement les mèches folles de son visage, mes doigts traînant sur sa joue également mais un éclait de lucidité, de raison ou je ne sais quoi me frappa et je rebaissai la main et me reculai un peu.

- Merci pour le repas et de m’avoir amené ici. Puis c’était vraiment chouette cette balade. Je pense que… je pense que je vais aller dormir. La journée a été longue.

Demi-vérité car je ressentais des choses que je ne pensais pas en droit de ressentir trop partagé entre notre amitié solide, forte et celle de la loyauté envers Lois… qui ne reviendrais jamais. Je serrai sa main doucement et fini de me reculer pour retourner à ma chambre. À mi-chemin, je me retournai en l’interpellant.

- On refait ça quand tu veux Iri! dis-je avec un petit sourire

Les jours se passaient plutôt bien. Le personnel était gentil, courtois et même si j’aspirais à être en paix je devais avouer que Michel était gentil et attachant. Il ne donnait pas de conseils, mais était une bonne oreille… pour le peu que je disais. Les premiers jours je me promenais dans le manoir pour me repérer, regarder les œuvres d’art que je ne connaissais pas nécessairement. Les jours suivants je m’aventurais un peu plus à l’extérieur, je volais de plus en plus, je mettais mes pouvoirs à disposition. Comme cette fois où ils ne trouvaient plus la torche à souder et que je le fis avec mon rayon rouge. C’était pas grand chose mais c’était déjà plus que ce que j'avais fait en quelques mois. Les jours se changèrent en semaines et je m'aventurais en-dehors du manoir, parfois seul parfois avec Irina… mais souvent seul. Je me mettais comme défi d’aller toujours un peu plus loin, question de voir un peu plus de civilisation. Des fois c’était pour une balade, d’autre fois c’était pour une course. Je me doutais que ça faisait plaisir à Irina car elle semblait plus détendue et plus souriante.

D’ailleurs parlant d’elle, je ne pouvais m’empêcher de la trouver de plus en plus jolie. son sourire était magnifique et il semblait illuminer son visage et faisait pétiller son regard. Je me surprenais à attendre la soirée avec impatience pour me retrouver avec elle. Pas tout le temps parce qu’elle avait un boulot à faire, mais la plupart du temps. J’aimais entendre ses babillages, l’entendre rire surtout et quelque fois on s'était retrouvé tellement près que l’embrasser était une question de millimètres mais à chaque fois je m’arrêtais, des fois elle ou d’autre fois encore c’était un truc pourri qui rompait le moment comme un chat qui renverse une poubelle. Cependant je ne pouvais m’empêcher de lui jeter des coups d'œil ou même d'échanger un sourire avec elle même si elle était à l’autre bout de la cour.

D’ailleurs ce jour-là je faisais le ménage de la cour arrière, remettait du bois près du braséro et allait même rejoindre Irina qui prenait un café et j’allais m’appuyer une fesse sur la table en croisant les bras et un sourire gentil sur le visage.

- Bon matin. Tu as fait la marmotte ce matin. Michael a une petite liste de courses à faire, j’ai pensé qu’on pourrait…

Je m’interrompis et me redressai lentement. Sans un mot je parti comme une balle cherchant la source du bruit et le trouvai presque immédiatement. Une voiture accidenté dans un coin isolé, à moitié embouti et de petites flammes léchait le capot et une femme qui hurlait sa vie. Je me posai juste à côté et les cris de la femme se turent immédiatement en me voyant et me dit simplement “Ma fille…” en me pointant la banquette arrière. Une petite, un an tout au plus pleurant à fendre l’âme, j’arrachai la porte simplement et sorti la petite. Je soufflai sur la voiture pour éviter qu’elle nous explose à la figure. Le danger était écarté alors je me tournais vers la mère encore tremblante et la petite hoquetant encore de peur.

- Ça va aller?

- Maintenant oui. Je vous remercie tellement!


- C’est rien. Vous voulez que je vous apporte quelque part?

- Non je vous remercie, je suis à deux pas de chez-moi. Vous êtes un ange, je vous remercie.


Je hochai la tête lentement et la regardai s’éloigner en serrant sa fille contre elle avant de reprendre la voie du ciel pour retourner au manoir. Je me posai à quelques pas de où Irina était et je captai son regard.

- Désolé, une femme a eue un accident et sa gamine était coincé dans la voiture.Elles vont bien avant que tu demande. dis-je en m’asseyant à ses côtés.

Et c'était ainsi on allait faire des courses quand on le devait. Parfois je disparaissais du manoir pour un truc que j'entendais. Je le faisais machinalement, comme si je n'avais jamais arrêter en  fait. D'ailleurs en ce moment je revenais justement d'un "sauvetage" d'un homme qui c'était aventuré trop loin dans sa baignade et était à deux doigts de se noyer. Je me posai dans la cour encore trempé de mon sauvetage et vit Irina.

- Une bonne baignade c'est toujours bien. dis-je avec un petit sourire. Je me demandais, je me balade souvent seul au centre-ville, ça te dirais te m'accompagner?
irina miles
irina miles
Messages : 85
Date d'inscription : 17/07/2023
Je ne sais pas trop ce qu'il se serait passé si nous avions cédé, ce soir-là... Je ne préfère pas me faire d'illusions, il n'y en aura toujours qu'une, et elle ne reviendra pas. Allait-il un jour se sortir des griffes du fantôme de sa peine et de son passé, je l'ignore, mais j'allais faire mon possible pour l'aider à retrouver sa place dans le Monde, même si cette place est sans moi.

Aller dormir, quelle drôle d'idée. Même si l'idée est alléchante, je n'ai pas tellement envie de dormir. Il semblait tout d'un coup troublé, ce qui ne lui ressemblait pas. Mais je le laisse partir. Mais quand il me hurle en se retournant qu'on le referait quand je le voudrais, alors mon cœur s'est envolé et déchargé des soucis et des idées noires. Je lui fis un large sourire tout e lui faisant un grand signe enthousiaste de la main.

Les jours qui ont suivi, je l'ai laissé évoluer, à son rythme comme il le voulait. J'avais donné des indications et des instructions à tous les étages de vie du manoir.

Ce qui me ravissait intérieurement, c'est que tu ne peux pas lutter contre ta vraie nature, et je crois que Clark était en train de le découvrir. C'est tout naturellement qu'il utilisait ses pouvoirs pour aider. Même si au départ c'était des toutes petites choses.

Il s'éloignait de plus en plus loin du manoir, et même si au début j'avais peur qu'il reparte de son côté, c'est avec soulagement que je le voyais revenir, plus détendu et parfois avec une ou deux courses. Vu qu'il ne travaillait pas, je lui donnais une enveloppe chaque semaine que je glissais sous sa porte depuis qu'il avait commencé à sortir.

Le temps passe, Clark et Jason semblent bien s'entendre, je les surprends occasionnellement profondément concentrés sur une table d'échecs, dans le parc.

Je n'avais jamais accroché à ce jeu, même si à l'époque, quand j'étais à Quantico, Jason avait essayé de m'y intéresser, mais on ne décrotte pas de mauvaises habitudes centenaires en deux secondes. C'est avec plaisir que je sortais avec lui quand il me demandait. Michael m'avait confié que quand je partais en mission, il était comme un lion en cage, et préférait s'isoler plutôt que de partager son anxiété liée à mon absence.

La proximité entre lui et moi était de moins en mois accidentelle et de plus en plus régulière, à croire qu'il y avait de mauvais génies (ou bons) qui s'essayaient à jouer les Cupidon, ou du moins nous forcer à aller l'un vers l'autre.

Il était levé depuis l'aube quand l'événement s'est produit. Il s'était occupé de rallumer le brasero et de faire un peu de tri dans les vieilleries qui traînaient dans une des arrières-cours. Quand il s'aperçut de ma présence, il me rejoignit en me souhaitant bon matin. Je fronçai les sourcils quand il me fit remarquer que j'avais fait la marmotte. Booooh ! Au lieu d'être levé à l'aube, j'avais dormi deux heures de plus. Réveillée par le téléphone aussi... Juste pour me rappeler la soirée au Lux qui approchait rapidement, il ne restait plus que quelques semaines. J'avais déjà tenté pour que Kal m'accompagne, c'était un non catégorique. Et vu son regard, cela allait rester comme ça.

Il parla alors des courses à faire, car nous aussi on avait une soirée mondaine qui approchait, qui devait réunir une bonne partie des organes de la justice, flics ou non. Et là, il se fige, comme si quelque chose d'irrésistible l'appelait. Son départ fut si violent qu'il fit voler mon café, et le journal de Gideon à l'autre bout du jardin. Je regardais dans la direction du départ, sidérée.

- Nan... Mais... What ? Qu'est-ce qu'il vient de se passer là ?
K: Tu devineras jamais ce qu'il se passe en ville... Clark est Superman sans le vouloir. Ou pas...

A peine avait-il fini sa phrase que j'étais déjà auprès de lui les yeux rivés sur le capot sur lequel en temps réel, j'assistais au sauvetage. J'étais prise dans une tempête contradictoire de sentiments, mais le dominateur était une joie indicible ! Ca y est ! On y arrive ! Les réflexes, la nature, on ne peut pas la changer ! Il ne peut pas s'en empêcher, il ne peut pas empêcher qui il est !

Alors que je revenais vers le manoir toute guillerette, j'espérais néanmoins que cela ne soit pas un événement isolé et que cela se reproduise.

Je le vois se poser, je cache immédiatement ma joie et je fais comme si de rien était. Quand il me raconta l'histoire, j'ai eu l'air surprise. Ohlala ! S'il savait ! A quel point cet événement me plonge dans une joie indescriptible et profonde.

On a fini par faire quelques courses avant de rentrer. Et puis il y a eu des redites ! Peu, mais je savais qu'il y en aurait d'autres. Et il y en a eu d'autres ! Comme la fois où il est revenu trempé comme une soupe après avoir fait un sauvetage en pleine mer. J'étais au bord de la piscine, en bikini orange et jaune fluo assez étroit, avec des lunettes de soleil et un chapeau de cowboy qui avait du connaître des jours meilleurs. Alors qu'il me racontait son exploit, j'avais d'autres desseins. De le voir ainsi trempé, effet t-shirt mouillé, mouillé pour mouillé, la seconde d'après je me levais et je nous projetais dans la piscine.

- Tu veux toujours sortir Kal ? On est bien ici non ?

J'avais encore quelques heures avant de devoir me préparer pour la soirée au Lux. Je pouvais bien en profiter pour m'amuser un peu.
Kal-El
Kal-El
Messages : 31
Date d'inscription : 23/08/2023
Age : 57
A new beginning has home  Je sais que quelque part ça faisait plaisir à Irina que je sorte un peu plus, que je me mêle au gens du manoir. Que je leur parle surtout et pas simplement pour leur demander comment ils allaient. Je parlais au jardinier, au majordome, à la cuisinière, aux femmes de ménage et tout autre employé qui croisait ma route. Je reprenais un peu plus goût au monde extérieur, à redécouvrir mes pouvoirs qui ne m’avaient jamais vraiment quitté. Sans que je tergiverse ou que je me demande si je devais agir, j‘allais secourir les gens aussitôt que je les entendais. Une mère de famille et sa gamine, un jeune, une personne âgée… des gens en détresse et qui avait besoin d’aide.

Le plus… joyeux? Enfin le plus plaisant était de voir Irina. Certes elle avait son boulot et même si je m’isolais parfois, reste que Michael était plutôt présent et heureusement, il ne posait pas trop de question. Il écoutait, se permettait un commentaire ici et là ou juste parler de la pluie et du bon temps. D’autre fois Gideon était là et je jouais une partie d’échec ou plusieurs, ce n’était pas tellement mon loisir préféré mais entre ça et rien autant faire ça.

Je ne cherchais plus vraiment d’excuses pour m’approcher d’Irina. Je lui souhaitais toujours bon matin, j’allais lui parler, m’asseoir à ses côtés pour juste être avec elle même si on ne se disait pas grand chose. En même temps, depuis le temps que nous étions amis on avait pas tellement besoin de se parler. Elle me donnait une enveloppe d’argent pour les courses à toutes les semaines en la glissant sous ma porte. Si au départ ça ne me dérangeait pas présentement j’étais mal à l’aise et je comptais bien me trouver un boulot. Elle m’avait parlé de la soirée du Lux, plus qu’une fois même. Ma réponse restait la même: Non je ne voulais pas y aller. Il y aurait trop de monde d’un coup. Puis même si j’étais à Métropolis, je n’étais pas prêt à ce que le monde entier revoit Superman… surtout que je ne savais pas encore quoi faire.

Je revenais tout juste de mon sauvetage mouillé comme un chat alors que je lui expliquais le sauvetage et lui demander si elle ne voulais pas venir avec moi au centre-ville et en quelques seconde je me retrouvais dans la piscine n’ayant même pas eu le temps de pousser un cri de surprise. J’émergeais de l’eau en secouant la tête devant son air fier et jovial. Elle était magnifique, un petit soleil. J’enlevais l’eau de mon visage alors que je me retrouvais, encore, complètement habillé dans l’eau.

- On est bien mais l’eau de la mer est bien meilleure. dis-je en lui lançant de l’eau au visage et en sautillant pour m’éloigner d’elle

Je continuais de m’ébrouer avec elle s’éclaboussant d’eau, se courant après dans la piscine et sans que je sache trop comment je me retrouvais tout près d’elle alors que je nageais sur place. mon regard alla rencontrer le sien qui valait toutes les étoiles de l’univers. Pendant un moment je ne trouvais rien à dire sauf simplement me perdre dans ses prunelles et son sourire si éclatant.

- J’ai pensé me trouver un travail. J’ai vu un journal qui cherchait des reporters, je vais aller porter ma candidature.

Ouais… pour casser l’ambiance y'a pas mieux. Je regagnai le bord me hissant pour sortir et m’asseoir les pieds encore dans l’eau. Mon regard se dirigea vers Irina et je lui tendis la main pour l’aider à sortir. Une fois installé près de moi, je tournai la tête vers elle et lui fis un petit sourire amical.

- C’est pour ça que je voulais que tu viennes avec moi mais c’est pas grave on ira une autre fois. C’était plus amusant de s’amuser dans la piscine.

Plus amusant certes et j’aurais continué mais quelque chose me bloquait toujours quand nous étions si près l’un de l’autre et je n’arrivais pas à passer par-dessus. J’avais surtout peur de perdre cette amitié qui m’était si précieuse si je basculais vers un truc plus romanesque. Si elle ne partageait pas mes sentiments alors je mettrais un malaise et je perdrais une amie et c’est quelque chose que je ne voulais pas.

- C’est gentil de me donner cette enveloppe mais je dois gagner ma vie et aider ma mère même si tu le fais. C’est à moi de le faire, pas à toi. Puis journaliste, je suis quand même qualifié. J’ai même un truc tout trouvé si on me demande pourquoi je n’ai pas périt à Metropolis. Tu es gentille de t'occuper de moi mais je dois commencer à le faire. Puis on a pas le temps tu dois te préparer pour ta soirée mondaine. Je verrais si je fais un tour ou non… Peut-être en Clark Kent. Je vais voir.

*******************

J'étais parti de la soirée aussitôt que jeme suis sentit mal à l'aise. En retournant au manoir je m'interrogeais encore de mon comportement. J'attéris dans la cour et allai m'asseoir sur un des transat en regardant le ciel beaucoup trop longtemps. Comme si le ciel pouvait m'apporter une réponse tiens! Je fini tout de même par rentrer et croiser Michael au étour d'un couloir alors que j'avais enlever mon noeud papillon et déboutonner un bouton. Mon regard croisa le sien et c'est avec un petit sourire qu'il me dit "Belle soirée?" ce à quoi j'ai simplement hoché de la tête en lui souhaitant bonne nuit. Je regagnai ma chambre, me débarassai demes vêtements pour me glisser sous les couvertures et... fixer le plafond. Encore et toujours cette image de Gabriel et elle qui s'embrasse qui me fout le feu au ventre pour mieux s'éteindre une fois que l'image d'Irina souriante alors que je le tenais contre moi. Je me tournais dans mon lit tantôt fixant le mur, tanôt la fenêtre, tantôt le plafond et je ne sais quand mais je fini par sombrer dans le sommeil. Probablement trop épuisé de beaucoup d'émotions. Je me réveillai par des coups toqué à ma porte, petits et discret mais des coups quand même.

- Mouais, entrez... dis-je la voix enrouée de sommeil

Je me redressais en me frottant les yeux pour voir...

- Irina? Euh.... que fais-tu... enfin entre! Ne reste pas là.

Elle faisait quoi à... quelle heure il était? Oh j'en sais rien mais pur qu'elle soit là c'est que c'était important. Je tapotais une place à mes côtés fouillant son regard. J'étais inquiet, alarmé serait même plus juste.

- Ça va?
irina miles
irina miles
Messages : 85
Date d'inscription : 17/07/2023
La vie nous joue parfois des tours. Nous met souvent devant le fait accompli ou nous renvoie ce qu'on ne veut pas s'admettre ou nos regrets en plein figure. Ben là, il y avait longtemps que je ne m'étais pas ramassée une vérité avec une telle violence. Pourtant les jours précédents, c'était plutôt calme.

Clark sortait progressivement de sa coquille, il comptait même postuler à quelques journaux de L.A car je le voyais bien ça lui coûtait que je subvienne à ses besoins le temps qu'il accepte de reprendre un pied voire deux dans le monde des vivants.

Quant aux soirées mondaines, c'était encore un non catégorique. Ne voulant pas le brusquer, j'ai arrêté de lui demander de m'accompagner à la soirée au Lux.

Au final il allait peut-être venir, mais pas sûr. Moi je n'y croyais pas.  Ca m'apprendra à ne pas croire en l'impossible tien...

Quand j'ai vu le regard de Kal, à la soirée, c'est comme si je n'avais plus rien à faire du reste. Il fallait que je le rattrape, il fallait que je lui parle... Pour un peu c'était foutu. Mais, cette baffe, je ne m'en suis toujours pas remise. La soirée, ben elle est passée, je n'y faisais plus trop attention. Ce qui m'avait surprise c'est que Kaël avait réussi à ne tuer personne qui m'était proche. Je devrais peut-être lui laisser une chance de me montrer qu'il peut être civilisé qui sait.

Quoiqu'il en soit cette baffe. Ce retour dans la figure de tout ce que je ne voulais plus voir, plus ressentir, plus penser à son égard, car il y avait Lois et il y aura toujours Lois... Même morte, même en fantôme, elle le hantera, et j'avais renoncé, clairement. Je m'étais fait une raison d'être reléguée au rang de simple amie, compagne de route, amie d'enfance.

Mais cette baffe... J'avais qu'une peur, qu'il reparte s'enfermer dans sa cambrousse, que j'ai échoué à l'aider... A être là pour lui comme je me suis efforcée de l'être... Pendant toutes ces années...

Gabi était beaucoup moins détendu, et un silence de plomb régnait dans la voiture au retour. Ca tombe bien, je ne voulais pas parler des événements de la soirée.

En arrivant je suis montée directe en disant un léger bonsoir. Je suis passée par ma chambre pour enfiler quelque chose de plus fonctionnel que des talons aiguilleset une robe de soirée qui vaut plusieurs mois de paye d'un agent de police et je me suis postée devant la porte de la chambre de Kal qui était à l'opposé de celle de Gabi. J'ai peur et s'il était parti. Et si... J'avais échoué encore... Je m'étais promise de le protéger de toutes les tempêtes jusqu'à ce qu'il soit suffisamment fort pour se protéger tout seul.

Je frappe à la porte timidement en tremblant de tous mes membres... Qu'est ce qui m'a pris ? Ce baiser... Il va détruire ma plus vieille amitié outre celle avec Lestat... Qui est bien différente.

Quand j'entends sa voix qui m'intime d'entrer, je suis à la limite de m'écrouler, mais c'est le soulagement qui prend le dessus, alors que je rentre tout doucement dans la chambre encore baignée dans l'obscurité. Je n'arrive pas à parler, je me retiens de ne pas sangloter. J'avais vraiment peur de trouver la chambre vide, je suis prise dans une tempête d'émotions que jusque là seul Jason et Joe peuvent se vanter d'avoir réussis à apaiser.

Il se redresse, qu'il est beau dans la pâle clarté du jour qui peinait à se lever. Quand il s'aperçut que c'était moi, il me fit une petite place sur le lit. Alors qu'il n'avait pas fini son « Ca va ? » j'étais déjà contre lui, blottie contre son torse. C'est d'une petite voix cassée et limite enfantine que je fis.

- J'avais peur.... Peur que tu sois parti... A cause de... Enfin... l'incident de ce soir...


Je reste contre lui et je ferme les yeux à inspirer son parfum. Je m'apaise un peu, je n'ai plus envie de pleurer de peur. Je me sens un peu mieux.

- Je suis... Tellement désolée...
Kal-El
Kal-El
Messages : 31
Date d'inscription : 23/08/2023
Age : 57
A new beginning has home J’étais un gamin, un putin de gamin. C’était ma conclusion après mon comportement de ce soir. C’était même étonnant qu’Irina ne m’ai pas explosé à la gueule. Enfin elle l’avait fait mais pas de la manière que je pensais. C’était tellement étonnant que je ne trouvais même pas la force de lui faire la gueule encore plus longtemps. Puis comment je pouvais lui faire la gueule alors qu’elle était entrain de s’écrouler en pleurs à mes pieds? Elle faisait peine à voir que ça me déchira le coeur. J’avais passé un bout de soirée avec elle et en étant somme toute, civilisé. Oui bon je ne cacherais pas que envoyer Gabriel dans l’univers infini et plus loin encore, m’avait bien tenté. Toujours est-il que je ne le fis pas et je revins quand j’en ai eu marre et que je me sentis oppressé d’autant de monde. Si je pensais que je serais plus tranquille une fois revenu je me suis bien planté parce que oui, la jalousie me crevait les entrailles.

Au début je ne faisais pas trop attention à Gabriel, en fait je ne faisais pas attention à personne restant poli simplement et parlant que très peu. N’empêche qu’avec le temps je me suis un u peu plus ouvert, je parlais un peu plus et je voyais bien Gabriel tourner autour d’Irina. Je taisais mon agacement en me rendant utile mais n’empêche que je ne pouvais pas le blairer cet Apollon des pauvres. Enfin, je réussi à trouver le sommeil dieu seul sait comment et je me doute que je n’avais dormi qu’une petite poignée d’heures quand des coups discrets furent toqué à ma porte. J’emergeai du sommeil en frottant les yeux qui brûlaient de fatigue et quelle ne fut pas ma surprise de voir Irina sur le pas de la porte en tenue plus… civile? Bon en même temps je me doute que des talons hauts ne doivent pas être parfaitement confortable. Je me redressai à moitié en lui faisant une place et lui disant d’entrer en lui demandant si ça allait, inquiet qu’elle se pointe à… il était quelle heure d’ailleurs? Je n’avais même pas fini de lui demander si ça allait qu’elle se retrouva dans le lit blotti contre moi me surprenant.

Je referme mon bras autour d’elle, geste que j’avais fait mille fois pour la rassurer, la consoler ou juste pour lui donner un accolade mais cette fois il avait une saveur particulière. Cependant quand elle me parla de sa crainte de mon départ je fronçai les sourcils légèrement. Oui bon je ne cache pas que l’envie m’avait effleuré l’esprit mais j’étais quand même dans le lit du manoir donc, je n’avais pas si envie que ça de partir. Elle s’excusait pourquoi au juste? On était pas ensemble, c’est moi qui ai agit en gamin pourri. Je pousse un soupir coupable et resserre mon étreinte autour d’elle.

- Tu n’as rien a t’excuser Iri, c’est moi qui est agit en gamin.

Je relevai son visage vers le mien du bout de l’index et fouillai son regard un moment, me perdant dans ses prunelles.

- Tu n’as pas à t’en vouloir pour quoique se soit je… j’ai mal agit. J’aurais dû rester ici et…

Et… j’aurais été le pire con de la Terre ceci dit. Ma phrase se suspendit ne trouvant plus rien a dire, ou plutôt que les mots s'étaient envolés tout simplement. Mon cœur augmenta son rythme pour être un peu plus rapide, mon regard était planté dans le sien, farfouillant ses prunelles comme si je pouvais lire son âme. Ma main se déplia pour se poser sur sa joue et sans que je m’en rende vraiment compte, j’approchai mon visage du sien et.. ce fut là que je l’embrassai. Je n’avais plus conscience du temps, de l’espace, d'où j’étais. Mon bras se resserrait sur elle, mes lèvres se pressèrent un peu plus sur les siennes. Mon souffle se faisait plus rapide et je me sentais pris dans un tourbillon dont je ne voulais pas sortir. J’étais bien depuis…. depuis très longtemps. Je rompis le baiser, à bout de souffle, le cœur me martelant la poitrine. Je collais mon front au sien, ne trouvant même pas les mots pour exprimer ce que je venais de faire. Cependant je ne pouvais m’empêcher de caresser sa joue de mon pouce et après de longues minutes je relevai la tête légèrement pour retourner plonger mon regard dans le sien. Est-ce que je le regrettais? Non pas spécialement. C’était… bizarre en fait. Je me sentais bien, en paix et comme si tout tombait en place depuis tellement longtemps. Trop longtemps. Cet espèce de tourment intérieur semblait enfin se calmer et juste ça c’était tellement apaisant. Et si c’était ça qui m’avait foutu en rogne?

- Euh… je… j’en avais envie depuis un moment…

Et voilà comment avoir l’air stupide en une leçon facile. C’est clair que j’en avais envie sinon pourquoi je l’aurais fait? Je lui fis un petit sourire et me replaçai la tête sur l’oreiller mon regard soudé au sien. Même en habit… disons sportif elle était adorable. La seule chose que j’espérais c’est que notre relation aussi profonde que solide ne se détruise pas.  
©️ 2981 12289 0
irina miles
irina miles
Messages : 85
Date d'inscription : 17/07/2023
Ses mots sonnaient doucement dans mes oreilles, il était désolée et il ne comptait pas partir ce qui me rassura immédiatement. Il allait resté, et ne plus partir, ne pas partir... Je souriais enfin... Et sa phrase suivante se suspendit, alors que je m'empressais de poser mon index sur ses lèvres qu'il se taise, on avait chacun agi comme on l'entendait et pour une fois pas forcément synchro.

La suite des événements furent rapidement hors de mon contrôle, sa main sur ma joue, et la mienne montant sur la sienne. Je sentis mon cœur s'arrêter et mon souffle se rétrécir d'un coup. On se harponne le regard mutuellement, et... Ce que j'ai attendu, rêvé, espéré pendant tant d'années se produit, comme si c'était e plus naturellement du monde, comme si on l'avait fait des centaines de fois. Mais en vrai, c'était la première fois, notre première fois. Inattendue et inespérée.

Je n'ai pas compris, enfin ce que j'ai compris c'est que je voulais qu'on reste comme ça longtemps, pour toujours...

Nos rythmes cardiaques s'accélérèrent de plus en plus, et notre souffle, l'excitation... je ne sais pas, je ne sais plus. Le front de l'un contre celui de l'autre, se regardant dans le profond du regard. Je ssouris, sans un mot. Il n'imagine pas ce qu'il vient de déclencher... Son regard a radicalement changé, les étoiles sont revenus, le calme d'un bleu impérial qui reprend sa place, un éclat perdu, retrouvé. Je suis heureuse, au moins j'ai réussi la mission que je m'étais fixée... Et de manière agréable en plus.

Quand il me parla, je ne l'écoutais que d'une oreille distraite, mais chaque mot me touchait. Ainsi il avait mis Lois un peu en arrière et m'avait enfin regardé, vu, aimé ?

- Chuuuut... Tu n'as pas idée... Ce que tu as libéré... Et tu ne sais pas comme j'ai espéré cet instant...

Il se recouche sur l'oreiller, on ne se quitte pas du regard, je passe mon pouce sur ces lèvres et je m'en saisis de manière plus passionné que son baiser trop vite achevé.
Kal-El
Kal-El
Messages : 31
Date d'inscription : 23/08/2023
Age : 57
A new beginning has home C’est un de ses moments où on se dit que tout tombe en place au bon moment. Je m’étais approché d’elle comme je l’avait toujours fait. J’avais posé mes lèvres sur les siennes le plus naturellement du monde. Ses lèvres étaient douces, satinées et je dirais même légèrement sucrées. Mon coeur tambourinait fort dans mon torse que je pense qu’elle pouvait l’entendre. Mon souffle se mêlait au sien qui était aussi court que le mien. Je serrai mon emprise sur elle pour la coller contre moi. Sentir son petit corps se mouler au mien. Je faisais valser ma langue à la sienne alors que mon corps entier semblai enfin en paix, paisible, à sa place. C’est à bout de souffle que je collai mon front au sien mon regard se perdant dans la couleur de ses iris. Je répondis à son sourire alors que ma main ne bougea pas de sa joue. C’est en me décollant légèrement d’elle que je lui dit que j’en avais envie depuis un moment.et me trouvant le plus stupide de la terre en lui disant ça.

Me remplaçant sur l’oreiller mon regard restait rivé au sien alors qu’elle me dit que je ne savais pas ce que j’avais libéré et qu’elle avait espéré cet instant. Je haussai un sourcil surpris en repliant un bras sous ma tête. Depuis quand elle l’espérait? En même temps est-ce que je voulais vraiment le savoir? Pas spécialement, j’avais un peu peur de la réponse. De toute façon je n.eus même pas le temps de me poser la question qu’elle reprit mes lèvres de manière plus passionné me surprenant. Tellement que je ne répondis pas tout de suite. Mais une fois remis de mes esprits, je répondis avec la même passion, la même ferveur. Je passai mes mains à sa taille pour la ramener un peu plus contre moi alors que je jouais de mes pieds pour enlever cette satanée couverture entre nous. Je me redressais pour dévorer son cou avec avidité perdant momentanément la raison. J’arrâtais mon escapade folle mes doigts tenant sa fermeture éclair de son haut et plongeant dans son regard.

- Tu es certaine que tu veux ça?

Pas que je ne le voulais pas, mais je préférai demander avant. Car là c’est clair que tout allait changer entre nous. on serait plus que des amis proches après ça.
©️ 2981 12289 0
irina miles
irina miles
Messages : 85
Date d'inscription : 17/07/2023
Nos cœurs tambourinant contre nos poitrines ne mirent pas beaucoup de temps à se synchroniser dans la vitesse. Nous étions comme deux pièces de puzzle qui s'imbriquent à la perfection. Notre baiser langoureux dans une valse emportée, ne faisait que grandir mon envie que j'avais tut pendant des années, depuis l'arrivée de Lois. Depuis qu'ils se fréquentaient assidûment. J'étais l'amie qui tenait la chandelle, qui était là quand Kal doutait, quand il avait peur de s'engager, de se marier, d'être père. J'étais là, car je le voulais, car je l'avais promis à Jonathan, car j'aimais Kal et je ne me voyais pas être loin de lui, et au final il était parti, quand il a cru si soudainement ne plus rien à voir. Quand plus rien ni personne ne comptait ou n'existait à ses yeux, quand plus rien n'aurait pu le ramener à nous, à moi, quand plus rien n'avait d'importance, et que nul ne pourrait le changer de voie.

Et nous y voilà, après tout ce temps, toute cette attente, cette patience, ces larmes, ces peurs, l’Évidence. Nous.

Ma réponse, il ne devait pas s'y attendre, car il s'écoula un certain temps de latence avant qu'il donne corps également à cette passion, cette envie, cette ferveur.

Quand il entreprit de manger tout cru mon cou, je me suis sentie emportée par un courant trop fort pour moi, émettant un léger gémissements de plaisir et cambrant mon dos. Quelque chose montait, une force dévastatrice. Qui était endormi depuis longtemps trop longtemps. Ses doigts ne chômaient pas eux non plus et il commença à tirer la zipette du haut. Il n'aurait pas grand chose à faire, je n'ai mis que cette veste. Mais il s'arrêta, plantant son regard dans le mien. Il me demanda si c'était ce que je voulais. Je lui ai souri doucement, caressant son doux visage et perdant ma main dans ses cheveux.

- Uniquement si toi tu es prêt à sauter le pas... Sache que si tu penses que c'est trop tôt, je ne t'en tiendrai pas rigueur... Tu m'es trop précieux pour que je t'en veuille pour ce genre de choses... Je peux encore attendre...

Même si le ventre me brûlait, mon désir ne faisait que grimper le plafond et la bête en moi réclamait son corps, son Lui entier, mais je devais de prendre le temps, je ne veux pas gâcher cet instant, cette nouvelle aube.
Kal-El
Kal-El
Messages : 31
Date d'inscription : 23/08/2023
Age : 57
A new beginning has home Est-ce que je pensais qu’elle allait se jeter sur moi? Pas spécialement. Tellement que j’en restait surpris l’instant de quelques secondes. Cependant je ne restais pas inactif longtemps car je répondis à son baiser de manière aussi passionnée qu’elle. Je la serrais contre moi le temps de me battre avec cette maudite couverture. Je descendis à son cou en le dévorant. Elle sentait bon le parfum, sa peau était douce, satinée et  quand je l’entendis pousser un gémissement Mes doigts se pressèrent dans sa chair. Était-ce l’envie, ce désir que je refoulais depuis…. depuis combien de semaines déjà? J’en sais rien en fait mais ce baiser, aussi bon soit-il, avait visiblement éveillé des envies bien plus urgentes et primaires. Attrapant le bout de sa fermeture éclair, je m’arrêtai en la regardant et lui demandant si elle était prête à sauter le pas. Pas que je ne l’était pas mais on s’entend pour dire que tout allait changer à partir de ce moment. Son sourire était magnifique, son regard était planté dans le mien, sa main posé sur ma joue m’électrifia jusqu’au bout des orteils. À sa réponse mon sourire s’élargit et se fut mon tour de presser mes lèvres aux siennes.


©️ 2981 12289 0
irina miles
irina miles
Messages : 85
Date d'inscription : 17/07/2023
Son sourire, tu es tellement beau mon prince de Krypton… Tu seras toujours mon prince quoiqu’il arrive… Mon ange qui retrouve progressivement ses ailes… Tu es tout pour moi, et avec toi, j’ai l’impression de renaître et de retrouver ces sentiments, ces émotions que j’avais perdu de vu et enterrés depuis des années…


Kal-El
Kal-El
Messages : 31
Date d'inscription : 23/08/2023
Age : 57
A new beginning has home

Lentement je la recouchais sur le matelas malmené et me tournant sur le flanc, je couvris son épaule de baisers avant de poser ma tête contre la sienne. Une main continuait  de faire des arabesque sur son ventre en souriant doucement. Je relevais le regard vers elle et lui sourit un peu plus.

- Je crois que vu nos métiers respectifs, on va avoir du mal à avoir du temps pour nous… enfin quand j’irais voir pour le journal.
©️ 2981 12289 0
Contenu sponsorisé
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum